Le monde est à l’arrêt. La population vit au ralenti. Petits et grands se retrouvent confinés chez eux et doivent apprendre à vivre différemment… pour quinze jours, pour quelques semaines, pour quelques mois… Qui sait ? La peur de manquer, dans un monde dominé par la surconsommation, amène à des scènes irréalistes de files interminables et de bagarres pour du papier toilettes ou un paquet de chips. Avons-nous encore conscience de ce qui nous est vital ? Fuir dans le travail, le sport, le shopping devient difficile. Il va falloir apprendre à être et non à faire. Il va falloir se demander consciemment si on aime encore la personne avec laquelle nous vivons, si nous aimons toujours notre travail, nos loisirs, notre vie. Il va falloir faire face à nous-même et à ce vide que nous fuyons tous inconsciemment.
Continuer à lire … « Le monde est à l’arrêt »Catégorie : Petite plume
On s’habitue
On s’habitue à ce quotidien monotone,
à ce rythme coupé de la vie active,
à faire une chose à la fois, lentement.
Continuer à lire … « On s’habitue »L’école tue !
Comme à chaque fois, elle s’est épanouie durant les vacances d’été. Elle s’est remise à parler, à rire, à participer à la vie de famille. Mais septembre a pointé le bout de son nez bien vite. L’heure de la rentrée a sonné et les angoisses m’ont envahies. Même si j’ai espéré de tout mon coeur que cette année soit différente des autres…
Continuer à lire … « L’école tue ! »À toi qui me voit sourire
La pensée qui me vient à l’esprit en fin d’après-midi est toujours la même : » Yes, j’y suis arrivée, j’ai survécu, j’ai vaincu ! » Je progresse de jour en jour, c’est un fait. Pourtant, le soir, quand les batteries sont à nouveau à zéro, je me retrouve envahie par les angoisses, la culpabilité, les idées noires,…
Sortir la tête hors de l’eau
Je perdais espoir d’entendre un jour ma psychiatre me dire ce qu’elle m’a dit cette semaine : « Allez, c’est bien, vous commencez à sortir la tête hors de l’eau et ça fait plaisir ! » Tenez bon, m’a-t-elle encore dit. La nouvelle m’emplit de joie mais m’envahit aussi d’une certaine angoisse…
Continuer à lire … « Sortir la tête hors de l’eau »Le verre de jus d’orange…
Mon sept-ans a renversé son verre de jus d’orange. C’est un évènement qui paraît banal, dit comme ça. Il n’aime pas se servir seul, mais je l’incite malgré tout à le faire. Il n’aime pas se servir seul justement parce qu’il a peur de renverser son verre. Je lui réponds à chaque fois qu’il n’arrivera jamais à se remplir un verre sans le renverser s’il demande toujours à quelqu’un de le faire à sa place.
Continuer à lire … « Le verre de jus d’orange… »À toi qui ne peux pas te permettre un burnout
J’ai développé un sale défaut depuis que je suis en burnout : je suis tout le temps inquiète pour tout le monde…
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La peur de la solitude
Chaque été, nous partons une semaine en vacances avec ma belle-famille. Si je vous en parle, c’est parce que cette semaine annuelle vient de se terminer. Ce fut une semaine globalement paisible et agréable. Malgré tout, je sentais de jours en jours ma fatigue cérébrale s’accentuer. Je garde un énorme besoin de solitude mais nous étions vingt et trouver un coin où s’isoler était mission impossible.
Pas envie
Parfois, je n’ai pas envie…
Pas envie…
De me forcer à prendre sur moi ;
Encaisser les « comment ça va ? » ;
Le bruit, la lumière, la foule ;
Sans me montrer trop maboule.
Le corps qui parle
Le burn-out est le cri de secours du corps. Il essaie de nous dire quelque chose et guérit dès qu’on entend ce qu’il a à nous dire. J’aime cette vision atypique du BO, trop simpliste de façon globale, je l’admets, mais qui me semble particulièrement parlante au niveau des crises d’angoisse.
Laisser la parole à l’enfant qui est en moi (Mes ombres du passé…) m’a fait beaucoup de bien. Alors, si je laissais la parole à mon corps cette fois-ci ? Que pourrait-il avoir à me dire par rapport à mes crises d’angoisses ? ….