Avez-vous déjà remarqué que les jours où on voit le burn-out de façon constructive, ça joue positivement sur notre maladie ? Ca ne suffit malheureusement pas pour guérir, mais tout de même, on sent que quand on est dans l’acceptation et non dans la lutte, ça se passe mieux. C’est simple, dis comme ça. Rien que de l’écrire, je me sens déjà coupable de ne toujours pas y arriver au bout de six mois. Sauf que… le burn-out, une fois bien installé, va jouer sur nos pensées, nos réactions, nos actions. Et je pense que nous pouvons franchement déculpabiliser : ce n’est pas si simple que ça.

Dans les « mauvais jours », je me rends compte qu’il est difficile de garder mes pensées positives en tête. Il est difficile aussi de garder en tête que « j’avance même quand je recule ». Mes pensées positives sont une source d’énergie incroyable pour combattre les mauvais moments… sauf que pour cela, il faut être capable de les entendre, encore et encore. Et, allez comprendre, dans les mauvais jours, lorsque j’ai vraiment besoin d’elles, elles ont l’art de… disparaître.

Mes pensées positives s’effacent sous les vagues d’angoisses, tel un écrit dans le sable se laisse emporter par la mer. Garder une trace de mes avancées me permettra certainement de combattre les idées noires. J’ai donc décidé que chaque échec se transformera dorénavant en leçons de vie maladie. Et voici ma première leçon : à partir d’aujourd’hui, je vais graver mes pensées positives dans la pierre. Mais pourquoi ai-je l’impression qu’écrire est si important, au point d’en faire la toute première leçon à tirer de ma maladie ?

Cette raison suffit à elle toute seule. C’est le bordel dans ma tête, ça part dans tous les sens, et écrire me permet de canaliser un tant soit peu ces « ébullitions cérébrales » qui m’épuisent tant. On peut avoir tout plein de pensées à la fois mais on ne sait les écrire qu’une à une. Écrire, c’est faire le tri entre les pensées utiles et celles qui sont toxiques. C’est soulager l’esprit en le libérant de tout ce qu’on dépose sur papier.

Burn-out rime avec crise identitaire. Ecrire, c’est se (re)découvrir.

Écrire, trouver les mots à poser sur mes maux, trouver ceux qui ont la force de l’espoir, c’est me donner cette impression miraculeuse que la guérison est là, à l’intérieur de moi, réclamant de révéler mon moi profond.

Allez, hop, c’est reparti ! Cessons de vouloir gravir ce mur infranchissable. Dessinons la plus jolie des portes afin de laisser sortir l’être dévasté qui est en nous !
HP-DYSjonctée (hp-out.com)
Je viens de répondre à ton « Comment ça va ? » et découvre avec bonheur cette autre page et ce joli propos : « Ecrire, c’est ranger le bordel qu’on a dans sa tête ». Dans ma lente reconstruction, j’ai choisi un métier d’écriture, au service des autres. Il n’y a pas de hasard…
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J’écrivais beaucoup étant adolescente. Aujourd’hui, je découvre à nouveau à quel point ça m’aide à canaliser mes pensées qui partent dans tous les sens. A force de s’ignorer, on ignore nos besoins les plus profonds… écrire en fait partie, je pense. Merci ❤
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Pareil pour moi, mon blog me permet d’exorciser mes maux et mots.
cela fait du bien, et petit à petit on se reconstruit. Bon courage à toi 🙂
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